Ayant pris connaissance de la grève des garçons coiffeurs de Sète pendant l’année 1905, j’ai voulu élargir mon regard afin de voir ce que ce mouvement pouvait traduire pour cette profession. L’étude et la relation des mouvements sociaux se tournent souvent vers des métiers ou des corporations liés à la production et à l’industrie et beaucoup de professions qui s’inscrivent dans l’environnement social échappent à des études qui permettraient d’élargir le regard sur le mouvement ouvrier. Afin de réinscrire cette profession dans les turbulences sociales de la fin du XIXème siècle et du début du XXème, j’ai essayé d’appréhender les mouvements des garçons coiffeurs au travers des Statistiques des grèves et des recours à la conciliation et à l’arbitrage (période 1890 à 1933) éditées par le ministère du Commerce, de l’Industrie, des Posters et des Télégraphes, direction du travail….
La suite dans « Le Midi Rouge » n° 30 – Décembre 2017
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Jacques BLIN 