Thérond Gustave dit « Biscan pas »

Essai biographique paru en janvier 2005

disponible sur commande au prix de 10 €

Un résumé de sa biographie:

THEROND Gustave dit BISCAN PAS :

Né le 10 décembre 1866 à saint Martin de Londres (Hérault) – décédé à Sète le30 mai 1941 au n°2 de la Traverse du Marteau (aujourd’hui Rue Barrat). Fit ses études à l’Ecole Normale de Montpellier.  Son premier poste d’instituteur le conduit à Saint-Pargoire (Hérault). C’est là qu’il se mariera. En 1890 il est nommé à Cette, qu’il dut quitter un moment pour enseigner à Frontignan. Mais son attache devint Cette.

Il fut l’un des fondateurs de « la Félibrenca de Sènt Cla » et devint le secrétaire de rédaction de cette association. Ensuite ce fut l’aventure de « l’Armanac Cétori » de 1894 à 1913, dans lequel il rédigea des histoires, poèmes, contes et chansons. Parfois sous le pseudonyme de « Biscan-Pas ». En 1906, il organise la « Santa Estella » (Fête annuelle des Félibres) qui reçut à Cette Frédéric Mistral. A partir de 1908, prenant la relève de Joseph Soulet, il signera « Papeta Siblau ». Par ailleurs, même si rien n’apparaissait dans ses écrits, il était impliqué dans la vie politique de Cette, et il figure parmi les membres fondateurs du PCF à Cette, réunis au Café de la Paix en janvier 1921. C’est lui qui rapportera la motion pour l’adhésion à la IIIème Internationale. Elle sera acceptée.

En 1922, il participe à un débat contradictoire face à Mario Roustan, sénateur républicain socialiste

En 1923, bien que ne faisant pas partie du Bureau de l’organisation communiste de la section de Cette, il n’en demeure pas moins le Conseiller Politique.

En 1924, il rédige une affiche « Une femme candidate pourquoi ? ». le PCF avait décidé de présenter des « candidatures féminines illégales » aux élections, afin de poser la question du droite de vote des femmes.

En différend avec quelques jeunes syndiqués de la CGTU Gustave Thérond restera cependant membre actif de la section de Sète du PCF, jusqu’en 1925, au moment de la Guerre du Maroc.

Il quitta le Parti Communiste mais garda de bons rapports avec ses camarades de la section de Cette.

Il écrivit plusieurs contes parus dans « la Revue des Langues Romanes », repris pour certains dans « Contes Langadoucians – (dau pioch de Sant-loup au Pioch de Sant-Cla) » (1906). En 1939, il publia « Les Contes du gai Pays de Sète » . Il rédigea un ouvrage intitulé les « éléments de grammaire languedocienne (1900) – dialecte languedocien cettois » en avril 1900 – réédité en 2002 par l’Institut d’Etudes Occitanes

Un chemin de Saint-Clair porte son nom sous l’appellation de son pseudonyme « Biscan-Pas ». c’est là que se trouvait sa villa « la Frigouletta »

Sources : Cahier aide-mémoire de Théodore Lalande – recomposé par Jacques BLIN– Essai de Jacques Blin « Gustave Thérond – dit Biscan- Pas » à compte d’auteur – 137 pages -Imprimerie Offset Avenir – Nîmes – Janvier 2005